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Message  Zombinette Mar 15 Mar - 19:14

Donc voilà, ma petite histoire à moi. Donc pour vous résumer, voilà le début; la mise-en-bouche, la présentation du personnage, à vous de voir si vous accrochez avec Alice ou pas. C'est (encore oui je sais) une histoire de vampires. Désolée, mais l'inspiration ça se commande pas. Même si dans cette première partie, les vampires ne sont pas à l'honneur, ils viendront peu à peu. Au niveau de la structure et de l'évolution au sein des personnages, c'est un peu du copier-coller Twillight. :SS Désolée, mais l'histoire, elle, est bien à moi. (: Bonne lecture. Demandez la suite ensuite, ou pas. (;

<Partie.1

Le réveil sonna. Alice ouvrit les yeux, haletante et dégoulinant de sueur. Elle avait fait un horrible cauchemar. Mais elle avait rêvé, c’était ça le plus fou. Apparemment son subconscient s’était réveillé. Elle jeta un œil au réveil qui sonnait toujours : il était neuf heures moins cinq. Il était temps qu’elle se lève. Elle soupira puis, après avoir enfilé sa robe de chambre, gagna la cuisine. Encore ensommeillée, elle mit en marche la bouilloire et s’affala sur un des tabourets du bar. Elle prit sa tête entre ses mains et poussa un profond soupir au souvenir de son cauchemar.
Voilà maintenant six ans qu’elle ne rêvait plus, comme si son subconscient s’était mis en veille. E voilà que cette nuit, tout se remettait en marche. Et en plus maintenant, Son visage la hantait. Ce monstre qui l’avait abandonnée sans même un au revoir, ou des explications. Alice aurait préféré ne pas rêver du tout plutôt que de devoir affronter à nouveau son sourire angélique. Maintenant, elle était complètement perdue. Pourquoi tout s’était-il déclenché cette nuit ? Et pourquoi Eymric ?
Le déclic de la bouilloire, annonçant que l’eau était prête, la tira brutalement de sa rêverie. Elle décida qu’elle appellerait Amanda, avant de partir pour lui demander son avis sur son rêve. Elle saurait quoi faire ; elle savait toujours quoi faire. En attendant, elle devait se préparer pour sa rencontre avec son éditeur.
Le père d’Alice avait rencontré M. Loyle en Amérique, il y avait deux mois de cela. Loyle était, d’après son père, un français parti en Amérique à sa majorité, décidé à faire fortune. Finalement, il avait finit par hériter d’une forte somme d’une tante décédée, et avait racheté une maison d’édition en France. Il revenait donc, pour la rencontrer et parler de son livre.
Lorsque Alice avait écrit Les Trèfles, elle ne l’avait pas fait pour la célébrité, ne pensant pas que son thriller serait un jour publié. Mais son père lui avait assuré le contraire, la convaincant de soumettre ses textes à des maisons d’éditions.
Pourtant, jusqu’ici le livre que son père trouvait « génialissime », n’avait trouver personne pour l’imprimer. C’est pour cette raison qu’Alice avait été surprise que son père lui annonce, la semaine précédente, qu’il lui avait trouvé un éditeur, et qu’il revenait en France pour le lui présenter.
Le rendez-vous d’aujourd’hui allait donc se faire en présence de son père, ce qui lui ôtait une part de stress. Après avoir rapidement avalé ses deux tartines de pain-confiture habituelles et son mug de thé, Alice prit la direction de la salle de bain.
Une fois sous le jet brûlant, elle oublia presque totalement sa nuit mouvementée. Et sortie de la cabine de douche, elle se posta devant son miroir, armée de sa brosse à cheveux et de son démêlant. Pendant qu’elle se débattait avec ses boucles blondes, elle contempla son reflet dans la glace.
À vingt-deux ans, Alice avait un visage fin, auréolé d’une crinière blonde qui lui donnait un air un peu sauvage, pas vraiment démenti par son caractère. Elle avait de grands yeux noisette et une bouche fine qui feraient pâlir de jalousie un bon nombre de femmes. De taille moyenne, elle était mince, sa silhouette était harmonieuse et elle n’avait aucun mal à attirer dans ses filets tous les hommes qu’elle voulait. Mais cela faisait néanmoins un certain temps qu'elle n'avait pas fréquenté d'homme.
Bref, après en avoir fini avec ses cheveux et plutôt satisfaite du reflet que lui renvoyait le miroir, elle sortit de la salle de bain.
Une fois dans sa chambre, Alice ouvrit sa commode, en tirant une robe en laine grise, des collants et un sous-pull assortis. Elle ne voulait pas se prendre la tête avec ses vêtements pour une sortie aussi brève. L’entretient ne durerait pas plus d’une demie heure, une heure au maximum.
Lorsqu’elle fut complètement habillée, et après s’être légèrement maquillée, elle prit son téléphone et composa le numéro d’Amanda. La voix de sa meilleure amie résonna dans le téléphone, débitant le message habituel du répondeur. Alice laissa un bref message, expliquant vaguement son rêve, et lui demandant de lui envoyer un SMS le plus vite possible pour lui donner son impression. Elle précisa aussi son entretient à venir, expliquant qu’elle éteindrait sûrement son téléphone, qu’elle ne s’inquiète pas.
Elle enfila son manteau et enroula autour de son cou une écharpe de laine multicolore qui traînait sur le guéridon de l’entrée, puis quitta la maison.

Alice gara sa voiture dans une rue à l’entrée du centre-ville de Dreux, puis continua à pied. Elle marchait d’un pas vif et passa la boutique d’un opticien, dont la vitrine était principalement constituée de miroir. Elle jeta un coup d’œil discret pour vérifier sa tenue, puis arriva dans la Grande Rue. Elle jeta un regard rapide à sa montre : dix heures moins cinq, elle avait cinq minutes d’avance.
Elle fixa la terrasse du Grand Café, essayant de repérer son père. Ne l’apercevant pas, elle poussa la porte et rentra. Elle vit tout de suite son père, qui était à une table près de l’entrée.
Henry Coolst était un homme d’une cinquantaine d’années, au bronzage artificiel qui lui donnait l’air de passer sa vie dans les îles. Il avait les cheveux châtain foncé, grisonnants sur les côtés. La plupart du temps un cigare à la main, il devait sa fortune à son agence immobilière aux Etats-Unis, une affaire florissante.
Il se leva pour la saluer, tout de suite imité par l’homme assis en face. Ce dernier se retourna, et… Non, c’est impossible, pensa Alice, qui avait cessé de respiré, sous le choc. Elle se trouvait à un peu moins d’un mètre de cet homme, de ce visage et de ce sourire.
Son père prit la parole, pensant bien faire :
- Alice, je te présente… commença-t-il.
- Eymric ? l’interrompit Alice d’une voix blanche. Eymric, comment est-ce que… ?
Elle ne parvint pas à finir sa phrase.


Voila, après on aime ou pas ma façon d'écrire. (:



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Message  Sam Mar 15 Mar - 21:13

Lol j'adore le suspens que tu laisse à la fin pour attendre la suite Razz Tel une série télévisé, sa fou le seum quand sa fini sur un truc super intéressant et que tu dois attendre le jour suivant! xD

Moi je veux la suite! ^^

(Ps: C'est quoi son numéro de tel à Alice? Very Happy Very Happy mdr)
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Message  Zombinette Mar 15 Mar - 21:16

Sam a écrit:
Moi je veux la suite! ^^

Ok no problemo, ça viendra "au fil de la plume, quand j'aurais paufiné la suite..
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Message  Léna Mer 16 Mar - 13:04

Moi qui l'avais déjà lu avec toi,j'adore ! Rien de mieux a dire !
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Message  Zombinette Mer 16 Mar - 17:34

Voilà la suite, j'espère que ça vous plaira..



Se rendant compte du malaise qu’elle avait installé, elle se détourna de l’homme pour faire la bise à son père. Pendant qu’ils s’asseyaient, Alice garda son regard fiché sur son « éditeur », insouciante de la gêne apparente que cela provoquait chez lui.
Il n’avait pas changé, à part cette barbe qui mangeait le bas de son visage, il avait le même visage de gamin qui, six ans auparavant, la faisait craquer. À l’époque, il avait dix-sept ans, et une crinière blonde encadrait son visage d’ange, aujourd’hui coupés un peu plus court, il n’en était pas moins un très bel homme.
Submergée par les souvenirs, elle ne vit pas que le serveur était arrivé. Son père toussota, la ramenant du même coup à la réalité. Elle s’excusa et annonça qu’elle ne prenait rien. Après que les deux hommes aient passé leur commande, le père d’Alice prit la parole, légèrement bredouillant:
- Alors c’est une sacrée coïncidence ! Vous vous connaissez, d’après ce que j’ai pu constater, je peux savoir d’où ?demanda-t-il avec une curiosité non feinte.
- Oh, c’est-à-dire que… commença Alice.
- … le lycée ! s’écria Eymric.
- Oui, le lycée, renchérit Alice, lançant un regard entendu à Eymric, qui lui aussi semblait ne rien vouloir dévoiler de leur histoire. Nous nous sommes rencontrés lors d’un échange sportif entre nos lycées.
- Mais, ma chérie, tu n’a jamais fait partie d’un club de sport, si ? s’étonna son père, dubitatif.
Alice se mordit la lèvre. Son père ne devait pas savoir ce qui s’était passé six ans plus tôt. La blessure était encore trop fraîche pour l’aborder ouvertement aujourd’hui. Elle s’éclaira soudain, après une courte réflexion :
- J’étais venue voir Amanda faire son tournoi de hand. Et Eymric…
- … on est devenus amis très vite. C’est Amanda qui nous à présentés. On est sortis ensembles en Terminale.
- Non ! On n’est pas sort… euh… non… c’était en Première je crois…hein ? tenta-t-elle de se rattraper, fusillant Eymric du regard, furieuse qu’il ait osé dire ça.
- En première, oui, approuva Eymric, en souriant à Alice.
- Oh et bien c’est génial, ça vous permettra de renouer, plaisanta Henry tout en lançant un clin d’œil à Alice, n’ayant apparemment pas remarqué sa gêne. En plus, j’ai proposé à M. Loyle de s’installer momentanément chez toi le temps qu’il trouve un logement. Naturellement, cela ne te pose aucun problème, n’est-ce pas Alice ?
Elle ne répondit pas tout de suite, furieuse. Son père osait lui imposer ça. Elle ne pouvait pas mettre sur le tapis le manque de place, c’était Henry qui avait fait bâtir la villa, il la contredirait tout de suite, énumérant les chambres d’amis. Elle secoua donc la tête, signe qu’elle ne s’y opposait pas, de peur que sa voix ne trahisse son énervement.
- C’est formidable !s’exclama gaiement Henry. Je vous laisse les jeunes, je dois passer à mon hôtel récupérer mes bagages. Je repars en Californie ce soir, et je ne veux pas être en retard à l’aéroport, sachant que j’ai pas mal de choses à faire d’ici là. (Il déposa un baiser sur la joue de sa fille) Alice ça m’a fait très plaisir de te permettre, involontairement certes, de revoir ton ami. C’était agréable de passer un peu de temps avec toi. (Il se tourna vers Eymric, souriant Smile J’ai été très heureux de passer ce peu de temps avec vous, ravi que le roman de ma fille vous ait plu.
- Au revoir Monsieur, c’était un plaisir partagé, déclara Eymric, lui aussi tout sourire.
- Bye Papa. À bientôt… j’espère, dit Alice, sachant malgré tout qu’elle ne le reverrait probablement pas, à cause de son travail, avant plusieurs mois.
M. Coolst s’empressa de sortir du café, leur adressant un signe de la main du dehors. Alice se retrouva face à Eymric, qui lui aussi, n’en menait pas large, et avait cessé de sourire. Elle était furieuse contre son père de lui avoir imposé cette situation. Mais elle allait au moins avoir ce qu’elle espérait depuis six ans maintenant : des réponses.
Elle le regarda dans les yeux, puis dit :
- Je suppose que tu n’a pas de voiture non plus ?
- Tout juste, répondit-il d’une toute petite voix.
- Et bien, aucune importance, je t’emmène avec moi à la maison. Mais ne compte pas sur moi pour jouer les taxis si tu veux courir à droite à gauche…
- Ce n’était pas mon intention.
Sa voix était froide, le fait qu’elle s’adresse à lui de la sorte semblait l’avoir vexé. La collocation promettait d’être fort agréable.
Ils rejoignirent la petite Clio verte silencieusement, ni l’un ni l’autre n’était apparemment gêné par ce silence. Eymric proposa de conduire, ce à quoi Alice n’avait rien à redire. Elle alluma donc son téléphone pendant le trajet, pas le moins du monde surprise de constater qu’Amanda lui avait envoyé trois SMS.
Le premier disait : Je t’avais dit que ça finirait par arriver ! Tu vois ! À mon avis, cela annonce une surprise prochaine. Mon livre pour interpréter les rêves le confirme. Pour moi, le meilleur moyen de faire cesser ton angoisse vis-à-vis de ton mystérieux ex serait de le retrouver et de parler avec lui.  Bisous, Amanda.
Alice soupira, se disant qu’Amanda allait être aux anges en apprenant que le mystérieux ex en question se trouvait à quelques centimètres seulement d’elle. Elle soupira en ouvrant le second message : Pourquoi tu réponds pas ?  .Et le dernier : T’es toujours en RDV ?
Elle pianota sur le clavier de son portable et envoya simplement : Je t’appelle ce soir, j’ai quelque chose à te dire. PS : inutile de me supplier, tu ne sauras rien avant mon appel. Satisfaite, elle éteint son téléphone et le fourra dans la poche de son manteau.
La voyant sourire, Eymric crut entrevoir une occasion de détendre l’atmosphère et lança :
- Ton chéri te harcèle ?
- Non, rigola-t-elle.
- Tu n’as personne, enfin je veux dire…
- Hé ! Ca ne te regarde pas, répondit-elle riant toujours.
Voyant qu’il attendait réellement une réponse, elle ajouta :
- Non, personne, je n’ai ni le temps, ni l’envie pour le moment.
Cette réponse parut le satisfaire, car il n’ajouta rien. Alice profita de l’ambiance propice pour lui dire franchement :
- Tu réussis toujours à me faire rire, pourtant…
- Pourtant ? demanda-t-il.
- Je suis furieuse contre toi, et tu sais que j’ai raison de l’être.
Elle avait dit cela en regardant droit devant elle, évitant soigneusement son regard. Il ne répondit pas, semblant profondément plongé dans ses pensées.
Ils arrivaient en vue de la villa et Alice décida d’attendre d’êtres posés devant un café pour poursuivre la discussion.
Eymric se gara, toujours absorbé dans ses pensées, visiblement. Alice appuya sur sa télécommande et le portillon s’ouvrit pour les laisser entrer, se refermant derrière eux.
La villa avait été entièrement équipée durant sa construction de caméras au dehors et tout était électrique, si bien que sans la télécommande, personne ne pouvait entrer. Ainsi, aucun risque que quelqu’un force une serrure, étant donné qu’il n’y en avait pas.
Après avoir suivi l’allée qui menait à la maison en elle-même, elle appuya sur un autre bouton de sa télécommande et déverrouilla la porte. Ils pénétrèrent dans l’entrée et posèrent leurs manteaux sur les patères de fer forgé qu’Alice avait acheté la semaine précédente. Elle alluma les lampes, n’ayant pas jugé nécessaire d’ouvrir les volets ce matin. Elle l’invita à le suivre et lui montra la chambre qu’il occuperait, où il déposa sa valise. C’était la plus petite des trois chambres d’amis, meublée simplement d’un lit et de sa table de nuit, d’une commode et d’un bureau, l’ensemble du même bois sombre. Les murs étaient nus, blancs et la pièce était impersonnelle au possible. Alice espérait que ça découragerait son invité de rester trop longtemps.
Ils passèrent ensuite à la cuisine où ils s’installèrent sur les hauts tabourets du bar, tandis que la machine à café préparait deux capuccinos. Alice dévisagea l’homme qu’elle n’avait pas revu depuis six ans, et qui allait vivre sous son toit à durée indéterminée. Elle ne se rendait compte de l’énormité de la chose que maintenant. Elle le contempla, et dit, d’un ton rêveur :
- Tu n’as pas changé, tu sais ?
Il ne répondit pas tout de suite, malgré que la remarque ait ressuscité son sourire. Il semblait encore absorbé par ses pensées, néanmoins, il répondit :
- Toi non plus. Tu es toujours la même, rigola-t-il.
- Oh que non, répliqua Alice. J’ai changé en beaucoup de choses.
Les capuccinos étaient prêts. Elle en déposa un devant Eymric et porta l’autre tasse à ses lèvres. Le liquide lui brûlant la langue. Elle grimaça, puis poursuivit :
- Tu me trouve inchangée à ce point-là ?
- Oui, tu es la même, en tous points, il sourit à ces mots.
Alice ne répondit pas. Son ton l’avait fait rêver. Pendant quelques instants, elle s’était revue lorsqu’elle avait seize ans, pendue à son cou, buvant ses paroles. Elle pinça les lèvres. Aujourd’hui, elle ne le laisserait pas la détruire une seconde fois. Elle dit :
- Je crois que j’aurais préféré que tu changes… au moins, je pourrais te voir sans repenser à nous…
- Je ne comprends pas, tu as l’air ne pas être heureuse de me revoir…, dit-il d’une voix où perçait l’étonnement.
- Heureuse.., répéta-t-elle, heureuse ?! Tu es revenu, et tu pensais que je serais heureuse ? s’écria-t-elle, soudain furieuse qu’il puisse être aussi naïf.
Soudain, Alice entrevit une possibilité qu’elle n’avait pas imaginée avant.
- Tu es revenu pour moi ? demanda-t-elle soudain, essayant de se calmer.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Tu savais, … je veux dire… moi je ne savais pas,… je ne connaissais pas ton nom. Toi tu…
- Tu crois vraiment que je serais venu pour ton livre ? rigola-t-il. Je ne l’ai même pas ouvert.
Il partit à rire, il semblait trouver cela très drôle. Lice sentit le rouge lui monter aux joues, en même temps que sa colère, il se moquait ouvertement d’elle dans sa propre maison. C’en était trop.
- Sors immédiatement de chez moi.
Elle avait dit cela en essayant de se contenir, mais son énervement était visible dans sa voix. Il la regardait sans comprendre, et elle ne put pas se retenir, elle cria :
- Dehors !
Il se leva, un air résigné sur le visage. Il récupéra son manteau, s’autorisa un dernier sourire et referma la porte de l’entrée. Alice se laissa tomber à genoux, laissant couler les larmes qu’elle n’avait pas la force de contenir.
Elle réalisait à peine ce qui venait de se passer. Cela n’avait plu aucune importance. Les larmes coulaient sur ses joues sans vouloir s’arrêter. Elle était secouée de violents sanglots lorsque tout à coup on entendit une sorte d’explosion, puis, toutes les lumières s’éteignirent.
Alice attendit, dans le silence et dans le noir. Elle avait arrêté de pleurer lorsqu’elle se releva, cherchant à tâtons la fenêtre pour ouvrir les volets. Elle s’immobilisa, se rappelant soudain que toute la maison était automatisée, si l’électricité avait lâché, elle allait toujours pouvoir appuyer sur le bouton pour ouvrir ses volets.
Soudain, elle entendit un bruit étouffé derrière elle, puis quelque chose toucha son épaule. Elle hurla, tout en faisant volte face. Elle tomba en avant, déséquilibrée et totalement paniquée. Eymric la rattrapa adroitement, la remettant sur ses pieds. Elle s’éloigna d’un pas de lui, essayant de discerner ses traits dans la pénombre.
Il n’avait pas l’air en colère à ce qu’elle pouvait en juger. Elle entendait sa respiration, il était totalement calme, semblant attendre qu’elle prenne la parole. Ne sachant trop quelle attitude adopter, elle demanda, de la voix la plus neutre possible :
- Tu sais ce qui s’est passé ?
On aurait dit la voix d’une petite fille, effrayée par l’orage.
- Aucune idée, répondit-il. Mais arrivé au portillon, impossible de l’ouvrir. Je suis donc revenu, et, coup de chance la porte n’était pas complètement enclenchée ; j’ai pu entrer.
- Tu l’as refermée après être entré ? demanda vivement Alice, craignant le pire.
Voyant qu’il semblait ne pas comprendre, elle précisa :
- La porte, je veux dire, tu l’as fermée ?
- Et bien, oui je…
- Merde !
- Je… je dois t’avouer que je ne comprends pas tout là, déclara-t-il, d’une voix incertaine, craignant ce qu’elle allait lui apprendre.
Alice soupira, et finit par lui expliquer :
- La maison est entièrement automatisée, la porte, les fenêtres, l’éclairage.. Tout.
- Donc on est… enfermés ?
- Tout juste.
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Message  Sam Mer 16 Mar - 19:24

Et apres!!? Very Happy Ils sont enfermé dans le noir, elle va allumer des bougies? Very Happy

Veux la suite Rolling Eyes
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Message  Zombinette Mer 16 Mar - 19:29

Sam a écrit:Et apres!!? Very Happy Ils sont enfermé dans le noir, elle va allumer des bougies? Very Happy

Veux la suite Rolling Eyes

Pourquoi tu veux qu'elle allume des bougies? Le noir c'est bien aussi ^^

Tu auras la suite, patience. Je l'écris (elle aussi) "au feeling". Wink
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Message  Sam Mer 16 Mar - 20:07

"Pourquoi tu veux qu'elle allume des bougies? Le noir c'est bien aussi ^^"
C'est pas moi qui veut, c'est elle. Elle dit ne pas se sentir très en confiance avec lui donc pour plus de confiance --> bougies lol

"Tu auras la suite, patience. Je l'écris (elle aussi) "au feeling". Wink"
La patience est une vertue ^^
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Message  Zombinette Mer 16 Mar - 20:08

"la patience est une vertue"
Et la vertu se perd faute de patience ^^
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Message  Sam Mer 16 Mar - 21:20

"la patience est une vertue"
Et la vertu se perd faute de patience ^^
Lol pas faux Very Happy je vais t'avouer que moi-même je suis pas patient (selon les situations ^^)
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Message  confiture_de_cassis Jeu 17 Mar - 18:24

So beautiful ma sheeyrie. <3 Franchement, à ton image. Très envie de connaitre la suite, même si, te connaissant, les deux héros risquent de profiter de l'obscurité, propice à quelques câlins.. ;D

En tout ca ouaw, t'écris super-bien. <3

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Message  Zombinette Jeu 17 Mar - 18:54

Un plus court cette fois, mais là, y'a un passage que j'ai coupé, donc c'est volontaire. (; bref, bonne lecture.



Alice, essuya ses joues encore humides, et évalua la situation qui était, il faut l’avouer, délicate. Leurs yeux à tous les deux s’étaient peu à peu adaptés à la pénombre, et ils s’observaient, sans vraiment savoir quoi dire. Alice finit par briser le silence :
- Tu m’en veux, pas vrai ?
- Pour quoi ? demanda-t-il, l’air étonné.
- Pour tout à l’heure, je me suis peut-être un peu emballée. Tu m’as rappelé tellement de moments… (et après une brève pause, elle ajouta, comme pour elle-même : ) Et je m’étais jusqu’ici appliquée à tout oublier.
- Mais tu n’as pas réussi, pas vrai ? (Il avait dit cela d’une voix neutre, comme sans émotion.)
- Non, je n’ai pas réussi.
Le silence retomba, mais Alice comptait bien obtenir des réponses. Elle prit une profonde respiration, et se lança :
- Pourquoi t’es parti ? Pourquoi tu m’as…
- Chuut…
Elle voulut protester, lui dire qu’elle n’avait pas terminé, qu’il ne s’en tirerait pas ainsi, pourtant, le baiser qu’il lui donna ébranla toutes ses certitudes. Elle tenta de le repousser, mais ses bras ne lui obéissaient pas. Tout son corps était attiré par l’irrésistible « éditeur », et elle se laissa porter par ses émotions. Elle lui rendit son baiser, avec passion, saisissant son visage entre ses mains. Elle se rappelait maintenant, la douceur de ses lèvres, le réconfort de passer sa main dans ses cheveux, le contact de ses mains le long de ses hanches.
Ils étaient là, allongés sur le sol, dans la pénombre, à s’embrasser avec ce sentiment étrange, qu’ils retrouvaient tous les deux, étonnés l’un comme l’autre de ressentir autant aussi longtemps après.
Eymric se recula légèrement, contemplant le visage d’Alice tendrement. Elle aussi le regardait, mais cette fois, on n’aurait pas pu déceler une seule trace de colère, ou de douleur, juste de l’attirance. Comme si l’homme qu’elle serrait contre elle avait tout aspiré en lui, comme si en un baiser, il avait gommé ces six dernières années d’absence.
Alice avait l’impression d’être de nouveau cette adolescente de seize ans, éperdument amoureuse, un peu mal dans sa peau, mais à qui Eymric avait permis d’exister. Elle fut soudain prise d’une sorte de flash-back, se remémorant l’heure précédente, son père, son cauchemar et enfin, les circonstances.
Désireuse de refouler tous les sentiments contradictoires qui prenaient son esprit d’assaut, elle plaqua de nouveau ses lèvres contre celle d’Eymric. Mais cette fois sauvagement, avec une fougue qu’elle ne soupçonnait pas. Il y avait aussi cette pointe de désir, cette attirance indéfectible vers celui qu’elle tenait dans ses bras. Elle savait pertinemment que ce sentiment était réciproque, elle le connaissait assez bien pour le sentir.
Elle n’essaya pas de lutter lorsqu’il lui enleva sa robe en laine, qui n’était déjà plus qu’un petit tas soyeux sur le carrelage froid. Le reste de leurs vêtements ne tardèrent pas à la rejoindre, et le désir s’empara d’eux pour de bon. Cette pulsion primitive, presque animal dirigeait désormais leurs gestes, chacun n’ayant pour objectifs que la satisfaction de l’autre.
study
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Message  Sam Jeu 17 Mar - 19:57

Oulalala, sont chauds tout les 2 Very Happy Very Happy

Je suis curieux de connaître la suite Embarassed Very Happy Very Happy
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Message  Zombinette Jeu 17 Mar - 20:31

Sam a écrit:Oulalala, sont chauds tout les 2 Very Happy Very Happy

Je suis curieux de connaître la suite Embarassed Very Happy Very Happy
Je vais couper la scene chaude Wink dsl.. je croisq ue ça vaut mieux pour les âmes chastes et sensibles.
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Message  Sam Jeu 17 Mar - 21:32

Zombinette a écrit:
Sam a écrit:Oulalala, sont chauds tout les 2 Very Happy Very Happy

Je suis curieux de connaître la suite Embarassed Very Happy Very Happy
Je vais couper la scene chaude Wink dsl.. je croisq ue ça vaut mieux pour les âmes chastes et sensibles.

Lol pas grave je comprend Very Happy même si c'est pas bien de commencer un truc et de pas le finir lol Very Happy

Tu me dira la suite en privé? xD lol
Sam
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Message  Léna Sam 19 Mar - 7:42

--" Les mecs sont tous les mêmes xP

Ma...- oups - Zombinette,j'ADOOOOOOOOOOOOORE déjà j'avais aimer ce que tu m'avais lu quand tu était a la maison,et je relis et a chaque fois j'adore,tu publie quand ?
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Message  Zombinette Sam 19 Mar - 9:20

Admin a écrit:--" Les mecs sont tous les mêmes xP

Ma...- oups - Zombinette,j'ADOOOOOOOOOOOOORE déjà j'avais aimer ce que tu m'avais lu quand tu était a la maison,et je relis et a chaque fois j'adore,tu publie quand ?
Euuh je publierais quand j'aurais écris la suite ;3 Et ensuite, les mecs ne sont pas "tous les mêmes". Eymrics, vous verrez par la suite, est bien pire que le commun des mortels..
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Message  Sam Sam 19 Mar - 10:23

Admin a écrit:--" Les mecs sont tous les mêmes xP

Rectification --> les HUMAINS sont tous les mêmes xP mdr
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